Au Liban, comme dans beaucoup de pays, les droits des enfants sont bafoués. Pour s’en convaincre, il suffit de se balader un peu à Beyrouth. En effet, pour peu qu’il y ait un bouchon quelque part sur les routes principales menant à la capitale, on voit une armée d’enfants donner l’assaut à des automobilistes enfermés dans leur véhicule ; certains voudraient bien vous vendre des produits de tout gente : chewing-gums, cassettes-audio, sets de couteaux… ; d’autres se mettent à nettoyer votre pare-brise ou vous tendent des billets de loto ou tout simplement une main demandant l’aumône. Et l’on se demande : ces enfants-vont-ils à l’école ? et s’ils le font, à quelle heure ? Qui les amène là où ils sont et quand rentrent-ils chez eux ? S’amusent-ils après le « travail » et à quoi jouent-ils ? Autant de questions qui restent sans réponse ; la vérité saute aux yeux :les droits de ces enfants à l’enseignement, aux loisirs, au repos sont méprisés non seulement par les parents mais aussi par les autorités publiques qui n’ont pas encore trouvé une solution à ce problème éminemment humain. Certainement le cas des enfants-vendeurs ou des enfants-mendiants n’est pas le seul exemple de mauvaise situation où se trouve l’enfance libanaise, mais assurément c’est le plus révoltant dans un pays qui se dit « civilisé ». Classe de : EB9
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ՄԵՆՔՄեսրոպեան Վարժարանի Աշակերտներ Արխիւ
April 2015
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